Pour faire rentrer la lumière dans une chambre faiblement éclairée par une petite lucarne, sans modifier la façade et occasionner des coûts de travaux importants, il a été décidé d’ouvrir une verrière sur le palier qui, lui, bénéficie de la lumière d’une fenêtre de toit.
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La cloison est composée de plaques de plâtre sur une ossature bois aléatoire rembourrée de laine de verre. Quelques essais de traçages sont effectués puis la plaque est coupée au cutter et déposée.
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Un essai de mise en place du petit établi sous l’ouverture permet de constater que les plantes ne bénéficieront pas d’assez de lumière. Il est décidé d’agrandir la baie vers le bas. Les gaines électriques existantes sont déplacées et calées dans l’épaisseur de la cloison.
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La structure de la verrière est réalisée en bois et assemblée grâce à des serre-joints d’angle.
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Les tasseaux sont vissés, la verrière redressée. Un premier essai de mise en place est effectué.
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Un ajustement de la baie est effectuée afin de bien permettre l’insertion de la verrière. Des raccords en enduit seront ensuite effectués, des retouches de peinture suivront.
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L’établi reprend sa place, les plantes bénéficient de la lumière. De jour comme de nuit, l’ambiance est douce.
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Un rideau en toile à beurre issu des stocks personnels est posé sur un tube de plomberie en cuivre. On pourrait s’étonner de ne pas voir de verre dans cette verrière. Les plaques ont été achetées, les pare-closes permettant de les poser aussi… Mais les plantes ont très vite pris leurs aises et débordé sur le palier. Et puisqu’il n’y a pas d’autres occupants à l’étage, pourquoi rendre la chambre étanche ? Le palier est ainsi intégré au volume sans pour cela diminuer la notion d’intimité.